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Vivant dans une société de plus en plus exigeante, de nombreuses personnes vivent dans un stress quotidien et développent fréquemment du bruxisme de manière inconsciente qu’il est diurne et/ou nocturne.Même si le lien entre le stress et le fait de grincer les dents est admis de tous les professionnels de la santé (différentes études universitaires), il n’en reste pas moins qu’il est l’un des problèmes dentaires le moins pris en compte. Le bruxisme est de nos jours un véritable problème de société, malheureusement nous sommes nombreux à mépriser les causes du bruxisme et surtout les conséquences néfastes qu’il peut avoir sur notre santé.

 

Il faut distinguer deux formes de bruxisme:

Le clenching ou le serrement des dents

Le grincement des dents

 

Habituellement, en dehors de la mastication ou de la déglutition, vos dents ne doivent pas être en contact. Bien souvent lorsque le chirurgien-dentiste informe son patient, celui-ci est surpris et découvre ce phénomène avec étonnement.

 

Lorsque vous serrez les mâchoires :

Les muscles élévateurs sont contractés.

Les articulations travaillent.

Les dents sont soumises à des forces importantes.

L’os et la gencive peuvent subir des dommages s’il y a en plus une hygiène insuffisante.

En cas de bruxisme, des symptômes peuvent apparaître sur un ou plusieurs de ces éléments.

 

Muscles : douleurs au niveau du visage dues aux muscles qui servent à serrer les dents. On constate souvent une hypertrophie de ces muscles, ils se développent comme si on faisait de la musculation. Les douleurs peuvent s’étendent au crâne, au cou voire du dos. On constate une fatigue au réveil et une difficulté à ouvrir complètement la bouche.

Articulations : craquements, ressauts, déviation et limitation à l’ouverture buccale.

Dents : usures, fêlures et fractures verticales, pouvant aller jusqu’à la nécessité d’extraire la dent. Gencives et os: déchaussements (perte de l’os de soutien), mobilités (Radiographie dentaire portable).

 

C’est le maillon le plus faible de cet ensemble qui cédera !

Usure des dents de la mâchoire inférieure par bruxisme. Les dents du milieu ont perdu la moitié de leur hauteur initiale !

Il existe des formes sévères du bruxisme : les usures dentaires sont très importantes, les mécanismes de protection naturelle ne jouent plus et l’effet destructeur n’a plus de limite. L’aspect psychologique de cette affection prend ici une importance considérable. C’est un élément révélateur de problèmes psychiques.

 

Le traitement :

Il dure tant que dure le bruxisme.

La prise de conscience de ce tic est déjà un début de traitement, elle permet une autosurveillance dans la journée.

Il repose principalement sur le port d’une gouttière de surélévation (Unit dentaire).